De samarcande à bichkek

Jour 6 : de Samarcande (Ouzbékistan) à Bichkek (Kirghizistan)

Nous quittons la ville via le train de 12h (7 000s le taxi de l’hôtel à la gare. C’est moins cher qu’à l’aller). Nous arrivons à Tashkent à 15h20. Le trajet est plus fatiguant car, contrairement aux précédents, nous sommes en pleine journée et il fait donc chaud dans les wagons (pas de clim) même si cela reste raisonnable. 2 écrans de tv sont allumés et diffusent un film peu intéressant avec un niveau sonore très élevé. Pas pratique pour dormir surtout que nous sommes entourés d’enfants d’une colonie.

Nous visitons quelques heures la capitale avant de partir pour l’aéroport. Il suffit de tendre son bras vers la route pour trouver un chauffeur, qu’il s’agisse d’un taxi officiel ou de monsieur tout le monde qui se propose de vous conduire pour quelques soms. Ce sera le cas. Un jeune nous conduit pour 20 000s.

Une fois arrivé à Bishkek (vol 20h50 > 22h50), nous sommes contents car ici, personne ne nous pousse ou nous écrase pour récupérer ses bagages. En revanche, la foule des taxis nous attend bien à la sortie. Nous suivons un jeune qui nous propose (une fois que nous sommes arrivés à sa voiture) une course à 3 000s (40€) sous prétexte que l’essence est chère désormais. Nous refusons puis négocions la course à 1 500s en sachant que nous lisons dans le guide que la course doit être à 5€ environ.

Nous avons pris un « faux taxi » comme nous le faisions en Ouzbékistan mais ici, nous allons le regretter. En effet, il fait un 1er arrêt en plein milieu de la route rapide. Un court instant, nous pensons que le chauffeur va nous laisser là, sur cette route, et prendre notre argent. II fait nuit et on peut vite imaginer les pires choses. En fait, il fait un arrêt pour réparer sa voiture qui devient capricieuse. Il faut dire qu’il ne s’agit pas du tout dernier modèle mais bien plus d’une relique qui roule encore mais on ne sait pas comment. Au bout de quelques minutes, 2ème arrêt mais cette fois, il nous dit « Problem with car ». En effet, elle ne veut plus démarrer mais a priori, il sait comment faire pour la remettre sur pied. Nous regrettons d’avoir choisi ce chauffeur qui réussit finalement à nous conduire à notre super hôtel le « futuro« . Nous sommes contents et soulagés d’être là mais c’était poussif. Le chauffeur nous dit qu’il peut nous conduire demain jusqu’à Karakol. Vu l’état de sa voiture et cette expérience, je pense qu’on ne tiendra pas 5 kms. Une fois à l’hôtel, nous demandons au réceptionniste le tarif habituel d’un vrai taxi. Le trajet coûte entre 10 et 12$. Nous avons payé le double pour un trajet chaotique. Nous prendrons désormais toujours des vrais taxis dans ce pays pour éviter ces problèmes !


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