Le quartier juif
Le quartier juif : visite de la Grande Synagogue et vie nocturne dans les romkerts
LA GRANDE SYNAGOGUE
Le 1er jour, les musées sont fermés car nous sommes lundi. Nous pouvons en revanche visiter la Grande Synagogue située dans le quartier juif au métro Astoria (l2). Pour ceux qui le souhaitent, il est possible de faire une visite guidée de la synagogue ou du quartier juif (disponible en plusieurs langues). Pour la visite simple, 2 possibilités : la visite de l’intérieur de la synagogue ou la visite de l’intérieur et des jardins. De notre côté, nous avons choisi la 1ère solution moins chère. Le tarif est relativement élevé pour le pays (environ 10€).
Cette Grande Synagogue aux briques rouges et jaunes coiffée de 2 tours à bulbe est la plus grande au monde après celle de New York. Elle peut accueillir jusqu’à 3 000 fidèles. Elle a été construite en 1859. A son inauguration, elle fut qualifiée de « cathédrale israélite » en raison de son apparence proche d’une église.
Pour les hommes qui ne portent pas un bonnet, une kippa en carton vous sera donnée. A l’intérieur, le style est orientalisant. Les lustres disposent de multiples lampes rondes en forme de grappe en écho au raisin biblique. Au bout de la nef, nous trouvons la bimah (estrade où se tient le rabbin). On y trouve 2 chaires et un grand orgue que l’on ne trouve pas dans les synagogues classiques.
A l’extérieur, nous découvrons un jardin planté de mûriers où sont enterrés 2 281 morts du ghetto.
Un peu plus loin, à l’intérieur de la cour, un saule pleureur en granit et en acier porte sur ses feuilles les noms des victimes de la Shoah. Émouvant. Normalement, nous n’aurions pas pu visiter cette partie mais il n’y avait pas de contrôle. Pour information, le saule est également visite de l’extérieur dans la rue.
En quittant la Grande Synagogue, nous découvrons cette très belle peinture murale.
synagogue de la rue Rumbach
Puis en remontant la rue, nous découvrons la synagogue de la rue Rumbach. Elle fut construite en 1872 par Otto Wagner, chef de file du style Sécession autrichien, pour les traditionalistes qui refusaient de prendre parti entre les néologues et les orthodoxes. Elle dispose d’une forme octogonale rare.
VIE NOCTURNE DANS LES ROMBERK
Le soir, le quartier regorgeant de cafés, de bistrots… est le haut lieu des nuits budapestoises. On y fait la fête dans les romkert ou les « bars de ruines« , des lieux où l’on sort pour danser. Ces romkert se caractérisent par des meubles de récup, des guirlandes lumineuses…
Nous avons voulu tester le Szimpla Kert, un très grand bar installé dans un immeuble en ruine qui occupe une très grande surface à la déco récup. Il est réputé pour être le plus grand, le plus fou des romkert. Fort de ce succès, une longue queue qui remontait toute la rue nous a obligé à faire demi-tour. Nous sommes donc allés dans un autre bar très sympa au bout de la rue. Le quartier est vraiment très animé le soir, les bars ne manquent pas, vous aurez le choix.
Notre guide nous recommandait également le Kis Uzem, le Koleves, l’El lato Kert (où nous sommes allés pour le nouvel an), le Fogashaz, le club Doboz ou encore le Vittula bar pour finir une nuit de folie. Pour ceux qui le souhaite, il existe aussi des tours touristiques qui proposent de faire la tournée de plusieurs bars en une soirée. Cela est un peu trop touristique à mon goût et frustrant si on se sent bien dans un endroit et qu’il faut déjà repartir.